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BDSM : une pratique sexuelle à démystifier

BDSM : une pratique sexuelle à démystifier

En bref, le BDSM fait référence à plusieurs pratiques sexuelles impliquant un rapport de pouvoir entre les partenaires : bondage et discipline, domination et soumission, sadisme et masochisme.

Le terme a désormais tendance à inclure d’autres pratiques sexuelles auxquelles on appose l’étiquette de « non-traditionnelles ». Parmi ces dernières, notons l’urophilie, le candaulisme, l’ultra féminisation ou bien la fessée. Précisons que la pratique n’implique pas toujours de relations sexuelles. Entre la popularité qui résulte de sa médiatisation et sa pratique concrète, que peut-on dire à son sujet?

Le BDSM : une pratique à apprivoiser en douceur

Ceux pour qui le BDSM suscite de l’intérêt et de la curiosité devraient s’y initier en douceur, sans opter d’emblée pour une pratique créant un contraste trop marqué avec celles auxquelles ils sont habitués. Le saut ne doit pas être trop grand!

D’ailleurs, plusieurs accessoires peuvent demander une certaine formation ou du moins un peu d’expérience afin d’être employés de façon sécuritaire. L’intégration d’une nouvelle pratique sexuelle BDSM comme la fessée ou bien le tirage de cheveux pourrait être une façon efficace de mettre un peu de piquant, sans toutefois tomber dans les pratiques plus extrêmes.

Il va de soi que l’emploi de fouets ne devrait pas être la première option à envisager pour vous initier au sadomasochisme, ni même le recours à une dominatrice professionnelle. L’idée est d’y aller pas-à-pas et de voir au fur et à mesure de cette exploration ce qui est une source de plaisir, mais également les pratiques qui ne conviennent pas pour diverses raisons.

S’il est vrai que la douleur physique fait partie du BDSM, plusieurs des pratiques qu’on lui attribue visent plutôt l’altération des sensations. Il est donc possible d’explorer cet univers sans infliger de douleur à son partenaire et d’éviter soi-même d’en subir. On pense notamment ici à l’utilisation de baillons, masques et entraves, lesquels peuvent faire découvrir de toutes nouvelles sensations. 

Communication et consentement : les deux clés du BDSM

L’ensemble des pratiques relatives au BDSM ont un point en commun : un rapport de pouvoir, lequel place le dominé et le dominant en opposition. Voilà pourquoi une communication ouverte et transparente doit servir de cadre pour leur déroulement.

Dans le même ordre d’idées, un consentement clair et éclairé est donc nécessaire pour aller de l’avant avec une expérience de bondage, de sadomasochisme ou toute autre reliée à celle-ci. Chacun doit être libre d’établir ses limites et avoir l’assurance qu’elles seront respectées. Bien communiquer avec son partenaire et être à l’écoute de ses émotions est donc primordial et même central au déroulement d’une pratique saine de BDSM.

Faire le bilan de l’expérience

À ce propos, prenons soin de mentionner l’importance de faire un retour sur l’expérience après la séance. Faire ce bilan offre une rétroaction utile pour ajuster le déroulement des prochaines séances, si vous décidez d’en avoir d’autres. 

Il se peut que l’expérience en elle-même n’ait pas répondu à vos attentes ou que certaines pratiques ou gestes en particulier n’aient pas suscité le plaisir espéré. N’hésitez pas à en parler ouvertement afin de préserver une sexualité saine et épanouie avec votre partenaire.